Mon histoire

Pourquoi l'accompagnement parental ? 

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Deux raisons :

• - Mes grossesses compliquées et mes enfants grand-prématurés. Nous étions baladés de service en service, en récupérant toutes les informations que l'on pouvait nous donner. Subissant impuissants devant tous ces médecins et ces équipes médicales en sous-effectif, qui n'ont, malheureusement, que le minimum légal de temps à nous accorder. Notre isolement nous a marqué par notre honte et notre culpabilité de ne pas y arriver comme tout le monde, par manque de courage d'en parler de notre part ou par méconnaissance et incompréhension de notre entourage, etc. Sans parler des sujets tabous qui entourent les grossesses, de leurs arrêts spontanés ou volontaires. Comme on aurait adoré connaître l'accompagnement parental ;

• Pour montrer qu'il n'y a ni de parent « parfait », ni d'enfant ou d'adolescent « parfait ». Entre le savoir et l'application, il n'y a qu'un pas qui nécessite parfois un accompagnement. Parce que l'on est au bout du rouleau, que l'on est submergé par des tas d'informations, que l'on a l'impression d'avoir tout essayé ou que l'on se sent démuni. Je suis passée par là avec mon premier enfant et tout est plus simple avec le second, peut-être car le second a un caractère différent, je me mets surtout moins de pression et plus tolérante envers lui et moi-même.

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En tant qu'individu, nous ne sommes pas préparés à la parentalité. Nous sommes souvent isolés géographiquement, coupés de notre famille (comme on dit : « il faut un village pour élever un enfant"), nous avons des enfants de plus en plus tard. Le quotidien prend le dessus et cherche une solution, ajoute de la charge mentale, par honte de demander, car on est « censé » y arriver, par peur de jugement, de comparaison, etc. 

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Pour toutes ces raisons, l'accompagnement parental est une solution, même le temps d'enlever une épine du pied, généralement, ce n'est que ça, mais on s'y est habitué et l'on ne la voit plus.